Bric-à-brac visuel et sonore autogéré
Techniquement, il y a beaucoup de problèmes à résoudre avant de photographier dans un lieu comme ça : ISO faible ou trop forte, photo floue, plafond haut, et une plage dynamique à se pendre… Les photos en église sont un défi. J’affectionne pourtant celles-ci. Les orgues sont des instruments fascinants, ayant un pied dans la musique et un autre dans l’architecture. Certains tuyaux de celui-ci datent du XVIIe siècle.
Un autre jour, je prenais son entrée en photo. Prise de biais, elle n’en rend pas moins honneur à sa grandeur.
Première vue en arrivant au centre-ville de Lourdes : l’Église Paroissiale Du Sacré-Cœur, construite sur le site où Bernadette Soubirous fut baptisée.
Depuis le 11ème siècle, le château fort de Lourdes veille sur la ville. C’est aujourd’hui un grand musée de l’histoire des Pyrénées.
C’est durant cette escapade au sommet du pic du Jer que j’ai appréhendé, pour la première fois et à moitié par hasard la notion de profondeur de champ. Imitant l’œil humain, l’appareil reflex, par le jeu de ses lentilles, créé des champs de netteté sur l’image et détache le sujet du fond. N’est-ce pas une formidable technologie ?
En regardant plus au sud de Lourdes, on voit les neiges éternelles des Pyrénées (ou ce qu’il en reste, on est en 2008)
Le funiculaire fut inauguré en 1900 par la Compagnie du Funiculaire du Pic du Jer, mais la ville de Lourdes en est aujourd’hui le propriétaire-exploitant. J’ai pris une photo, avant d’entrer dans la cabine, du début de la ligne.
Au sommet, un bar-restaurant et des cyclistes courageux.
Au sommet aussi, une superbe vue sur la ville mariale et ses alentours, dont le lac.
Au sud, vers Argelès-Gazost :
Vers l’est : Lézignan, Loucrup…
Sache, estimé lecteur, que dans ce blog photo, presque rien ne te sera épargné. Ni contre-jour ni mauvaise exposition ne sont de trop pour mesurer le chemin de l’apprentissage. Ainsi, mes débuts modestes dans la captation d’images nous font voyager devant l’entrée du funiculaire du pic du Jer, près de Lourdes. Le bâtiment charmant dessine ses contours sur les flancs du pic, alors que le soleil à la pointe nous éblouit. Plus tard, je mesurais l’utilité d’un pare-soleil accroché à l’objectif plutôt qu’à mon poignet, mais encore aujourd’hui il m’arrive de l’oublier.
Au tout début de cette histoire, je dormais. Je pense que c’est ma sœur Pauline qui a pris cette photo. Mes converses rouges custom’ étaient encore utilisables, et je venais de rejoindre ma famille en camping à Lourdes par le train de nuit depuis Paris. Le jetlag… une sieste plus tard, cette histoire pouvait commencer.
« Nice T-shirt ! » : le cri du cœur émis par le frontman de ce trio formidable, quand il posa les yeux sur Léo qui m’accompagnait demander la setlist à la fin du concert !
À propos de l’audio : Il s’agit d’un enregistrement fait avec amour via un zoom H4 dans le public, encodé avec soin en MP3 de qualité, découpé et nommé. Enjoy =)
Quel T-shirt portait Léo ce soir-là ? un T-shirt de la Mano Negra !
