Le Viaduc de Garabit

Cet ambitieux ouvrage métallique achevé en 1884, long de 565 m, qui culmine à 122 m au-dessus de la rivière, est quelques temps le plus haut viaduc du monde. Il est dessiné par Léon Boyer et réalisé par Gustave Eiffel et sa société.

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L’entrée de la grotte

En 1858 donc, dans le creux du rocher où l’on voit sa statue, une apparition d’une femme se manifesta  à Bernadette 18 fois, de février à juillet. Elle lui a demandé de faire venir du monde, de demander aux prêtres de faire bâtir une chapelle sur la grotte, de faire venir des processions, d’aller boire à la fontaine et de s’y laver. Elle lui a demandé de prier pour les pécheurs, de baiser la terre pour eux. Elle ne lui a « pas promis de la rendre heureuse dans ce monde, mais dans l’autre. » En mars, elle se présenta ainsi : « Je suis l’immaculée conception » dans un patois compréhensible par la fillette. Pour ne pas les oublier, elle répètera ces mots à voix haute en courant chez le curé.

Du beau monde croisé à Lourdes

Dans les jardins du sanctuaire, sur le chemin de la grotte, j’ai croisé la Vierge couronnée, la petite bergère sainte avec son troupeau, ainsi que St Martin de Tours, si loin de chez lui ! Nous étions au moins deux tourangeaux en pèlerinage, ce jour-là.

Le sanctuaire de Lourdes

A l’entrée du sanctuaire, juste après avoir traversé le pont, se trouve un Calvaire sculpté par la famille Hernot et achevé en 1901. Derrière lui se dessine l’entrée de la crypte et de la basilique dédiée à la Vierge. Sur sa coupole trône une croix et une couronne dorée.

Lourdes en son cœur économique

Le petit train de Lourdes passe le long des quais du Gave de Pau.

Le boulevard de la Grotte : suivez-le, et derrière les restaurants et les marchands de foi, vous y trouverez le saint des saints.

Le Gave sépare comme un cordon sanitaire les artères commerciales, à droite, du cœur religieux de la ville : la grotte et son sanctuaire.

En traversant le pont, j’ai laissé le brouhaha derrière moi, celui de la ville et des camelots. Pendant une minute,  je n’étais plus un parmi 40 000 pèlerins et visiteurs : j’étais le seul : le seul à traverser le Gave, le seul à marcher, et le seul à pouvoir entendre les bruits de mes pas. Une minute seulement, puis un autre brouhaha est monté, celui de la curiosité et de la ferveur, celui des basiliques et des fontaines à eau bénite.

Le pic et la basilique

Le funiculaire fut inauguré en 1900 par la Compagnie du Funiculaire du Pic du Jer, mais la ville de Lourdes en est aujourd’hui le propriétaire-exploitant. J’ai pris une photo, avant d’entrer dans la cabine, du début de la ligne.

Au sommet, un bar-restaurant et des cyclistes courageux.

Au sommet aussi, une superbe vue sur la ville mariale et ses alentours, dont le lac.

Au sud, vers Argelès-Gazost :

Vers l’est : Lézignan, Loucrup…